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Libération

Ces banques qui nous font banquer

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De Zebank à Barclays, le prix des services varie de 1 à 8.
publié le 22 mai 2001 à 0h57

Opacité et grand écart. Les banques masquent toujours davantage des tarifs qui font la culbute. Le site Internet Testepourvous.com (1) publie aujourd'hui les résultats d'une enquête exhaustive sur les tarifs de 160 réseaux bancaires. Les grandes banques nationales mais aussi toutes les caisses régionales (Crédit agricole, Crédit mutuel, Caisse d'épargne...) ont été jugées à l'aune d'une cinquantaine de services standards: chèques, carte bancaire avec assurance, virement, prélèvement, découvert, consultation de compte par téléphone...

Premier constat, l'écart de prix considérable (de 1 à 8) entre la banque la moins chère (Zebank: 308 F) et la plus chère (Barclays: 2 501 F). En bonne logique, les banques virtuelles, celles qui n'existent que sur l'Internet, squattent les premières places. Banque directe, la banque Internet de BNP-Paribas, talonne Zebank, la banque de Bernard Arnault, lancée il y a quelques mois seulement et qui casse en ce moment les prix. La banque AGF, 100 % Internet, plus vieille de quelques mois seulement, prend la cinquième place.

Mais les banques virtuelles ne sont pas forcément les moins chères. Ainsi, E-Lyonnais, la version tout-Internet du Crédit Lyonnais, n'est qu'au 25e rang et Fortis, une autre banque en ligne, ne figure qu'au 141e. Comme d'habitude, la Poste (3e) se glisse dans les toutes premières.

Packages pièges. Second constat, le poids de plus en plus lourd des packages, ces services groupés, facturés de façon forfaitaire. «Les packages sont uti