Vendredi 18 mai, Marc Rochet (PDG d'AOM-Air Liberté) ne s'est pas présenté au rendez-vous qu'il avait avec David Hoare, directeur général de Virgin Express, au siège de la compagnie à Bruxelles. Il promet néanmoins de reprendre contact la semaine prochaine: au lendemain de la présentation de son plan de restructuration, mardi 22 mai, avec l'envoi d'un résumé de la situation d'AOM-Air Liberté, préparé en anglais par la banque Rothschild, qui a été mandatée par Marine-Wendel pour sortir le holding d'Ernest-Antoine Seillières du pôle aérien français. Le rendez-vous est déjà pris pour lundi. Il n'aura finalement pas lieu.
Crédit débloqué. Entre Virgin Express et AOM-Air Liberté, le groupe de conseil financier londonien AITI joue les bons offices. Le 18 avril, Robert Palmerini, président d'AITI, transmet à Marc Rochet une lettre d'intérêt, résultat d'échanges engagés depuis le début du mois d'avril. Dans ce courrier, il précise opérer pour le compte «d'une compagnie de référence» et demande à recevoir «un business plan détaillé». Pour mener cette opération, AITI a négocié un concours bancaire conduit par Bridgepoint Capital Resources, banque d'affaires new-yorkaise, et débloqué une ligne de crédit de 450 millions de dollars (524 millions d'euros).
La révélation dans nos éditions d'hier de ces négociations a conduit le porte-parole de Virgin Express, Yves Hispanils, à apporter hier un démenti formel: «Cette histoire est ridicule. Nous avons nous-mêmes réduit notre flotte et concentr