Face à Michelin, plusieurs acteurs s'activent sur le marché des services en ligne d'aide à la mobilité. S'ils proposent tous des services de repérage cartographique couplés avec des données associées (des informations touristiques aux annuaires type pages jaunes), ils ne visent pas le même public et fonctionnent sur des modèles différents. Seul Mappy peut être considéré comme un concurrent direct de Michelin, pour qui «personne ne couvre en direct autant d'activités qu'[eux]».
Racheté par France Télécom, présent sur le Minitel où il réalise 60 % des 30 millions de francs (4,57 millions d'euros) de chiffre d'affaires revendiqué en 2000, Mappy est le premier site français du secteur, selon Cybermétrie et Netvalue. Accessible à travers les sites de Wanadoo, Club Internet ou encore TF1 à qui il loue ses services, et sur le Wap, il est disponible en six langues. Comme la plupart des sites de «mapping», activité qui consiste à zoomer sur des cartes interactives, Mappy fait appel à des spécialistes des données vectorielles de grande échelle, comme le français Télé Atlas ou l'américain Navtech pour établir ses cartes. Même Michelin fait appel à des sous-traitants.
Fédérer. A la différence de Michelin, Mappy et les autres ne disposent pas de contenus éditoriaux en propre. «Nous ne sommes pas et ne serons jamais éditeurs de guides, nous fédérons des contenus», souligne Jacques Bousquet, son président, qui met en avant la pluralité des informations accessibles via Mappy. Le portail référ