Quarante salariés et pas un seul originaire de Montpellier : chez Nexwave, une start-up qui explore des systèmes d'exploitation révolutionnaires pour l'électronique grand public, les ingénieurs, développeurs, confirmés ou débutants, sont tous venus d'ailleurs, de Paris ou d'autres grandes villes. Certains arrivent même de Londres. Attirés par le soleil. Les soixante autres qui vont les rejoindre d'ici à la fin de l'année seront également recherchés dans tout du pays. «C'est sans souci , vous dites Montpellier et les candidats se précipitent», explique Michel Hodzaj, 34 ans, un ex-Parisien. Cofondateur de l'entreprise, il y a trois ans, il a fait le choix du Sud, aussi pour des raisons stratégiques: «Pour une entreprise comme la nôtre, être située à Montpellier est une chance. A Paris, vous êtes au milieu de tout le monde et des tours, toujours un oeil sur la voisine au cas où elle serait mieux. Ici, nous sommes un peu comme les immigrants aux Etats-Unis.»
Plongés dans le boulot. Pourtant, le boulot reste le boulot, même au soleil du Midi. Un plongeon dans la grande bleue, le soir après le bureau ? Michel Hodzaj, Patrick de La Malène, directeur financier, et Fabien Salvisberg, directeur de projet, y croyaient vraiment. Mais lorsqu'ils quittent les locaux, il est bien trop tard pour y songer, et parfois même trop tôt lorsqu'ils s'échinent jusqu'à l'aube. «Le simple fait de se dire "un jour, je le ferai" est un réconfort énorme. C'est comme un capital», estime Michel. La grande