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Libération

Quand le TGV Méditerranée joue les tortillards

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Soirée de cafouillage une semaine après son lancement.
publié le 15 juin 2001 à 1h15

Jusqu'ici, tout va bien. Certes, le TGV Med a connu ses premiers ratés avec des retards copieux dans la nuit de mercredi à jeudi dans les deux sens et touchant une quinzaine de trains. Certes, la communication de la SNCF a basculé cul par-dessus tête dans la confusion. Mais l'entreprise assurait hier que tout était rentré dans l'ordre, pronostiquant un retour à la normale pour aujourd'hui. «C'est un retard technique, il y en aura d'autres», relativise un porte-parole. En cause, un «léger affaissement du ballast» au nord d'Orange (Vaucluse), qui a nécessité mercredi soir d'aiguiller les trains au niveau de Montélimar provoquant jusqu'à deux heures trente de retard. C'est, du moins, la dernière version de l'entreprise. Car ce premier incident, inévitablement médiatisé après l'inauguration en grande pompe du TGV Med jeudi dernier, avec feu d'artifice et petits rats du ballet Béjart, a donné lieu à une cacophonie sans nom.

Cafouillages. Mercredi à 21 heures, le service d'accueil de la gare Saint-Charles explique qu'un «affaissement de terrain au niveau de Piolenc», près d'Orange est à l'origine de retards. Non, dément dans la foulée un porte-parole parisien de la SNCF à l'AFP, parlant d'un problème dans un poste d'aiguillage de Lapalud. A ce moment-là, on apprend aussi qu'une personne s'est jetée sous les rails près d'Aubagne, à 15 kilomètres de Marseille, sur la voie classique... où étaient déroutés les TGV Med, d'où des embouteillages (aggravés, selon la CFDT, par un second pro