«Dans le tourisme, on a l'habitude des arrivées massives de salariés.» Anne Tardivel-Chonik, responsable emploi et carrières chez VVF vacances assure être sereine. Le groupe de vacances passe de 1 600 salariés en saison creuse à 4 500 en plein boom estival, selon une mécanique bien huilée. Les recrutements sont décentralisés dans chaque village de vacances, des séminaires d'intégration sont organisés pour accueillir les nouveaux venus. Et les arrivées des animateurs, cuisiniers ou plon geurs s'étalent depuis les vacances de Pâques jusqu'au 1er juillet.
Bref, tout serait proche de la perfection si, comme tous les autres opérateurs du tourisme, VVF ne connaissait des difficultés de recrutement. Le groupe, aujourd'hui, cherche encore des spécialistes de l'hôtellerie restauration, et des animateurs pour adultes pour compléter ses équipes.
Pour éviter de se retrouver dans une situation catastrophique avec des postes non pourvus, le groupe a décidé de nouer des partenariats avec des écoles. Une opération a été montée avec le lycée hôtelier de Toulon.
On assiste aussi à la multiplication de contrats proposés aux saisonniers, et qui leur assurent du travail pendant la saison d'hiver ainsi qu'un poste pendant la saison d'été. La biaffectation permet de limiter le turn-over, toujours très élevé dans le secteur du tourisme.
Les propositions de titularisation sont aussi un moyen de s'assurer les services d'ex-saisonniers. Les responsables de village viennent souvent du rang. Et quand arrive