Menu
Libération

Les passagers restent fidèles, pour l'instant..

Article réservé aux abonnés
La compagnie assure n'avoir enregistré aucune annulation.
publié le 20 juin 2001 à 1h18

Les milliers d'aspirants aux grandes vacances qui ont l'habitude de faire confiance au tandem AOM-Air Liberté ne seraient pas anxieux pour un sou. C'est la compagnie qui le jure: «Nous n'avons pas enregistré d'annulations sur nos vols», expliquait hier la direction du groupe qui vient d'obtenir un sursis de trois mois. En revanche, pour faire des économies, elle a elle-même supprimé des vols à la hache sur Paris-Nice, une des lignes «millionnaires» (en passagers) de l'Hexagone: de 24 vols par jour, la compagnie n'envisage plus d'en assurer que 12. Réduction sur Genève, Perpignan, Toulouse. Quant aux destinations DOM-TOM, qui constituent toute l'année et plus encore l'été le marché du groupe, la direction assure qu'elles seront toutes desservies et que les passagers qui rentrent chez eux n'ont pas de soucis à se faire... au moins jusqu'au 10 juillet, si les caisses ne sont pas renflouées (lire ci-dessus).

Cas de figure. En attendant, le possesseur d'un billet réservé sur l'une ou l'autre compagnie peut se retrouver devant deux cas de figure. Si le titre de transport a été acheté avant la date fatidique du 19 juin (avant la décision prise hier de poursuivre l'activité), le passager peut théoriquement l'utiliser pendant les trois mois de période sursitaire. «En revanche, si ce billet n'est pas utilisé, il ne sera pas remboursé par notre compagnie, sauf s'il a été acheté dans un point de vente AOM. Et en cas de liquidation judiciaire, le voyageur deviendra alors notre créancier à