Ambiance... La direction d'AOM-Air Liberté vient de préciser à quelle sauce les passagers seront mangés en cas de «défaillance» de l'entreprise. C'est-à-dire en cas de liquidation si, d'ici le 2 juillet à 18h00, aucun repreneur crédible ne se montre, ou en cas de grève.

Pour répondre aux inquiétudes des passagers, nombreux en cette veille de départ en vacances, la direction de la compagnie en redressement judiciaire explique qu'elle remboursera «dans les conditions habituelles les billets émis, payés et non utilisés (donc toujours en possession du passager)» dans deux cas de figure.

Premier cas, la réduction de vols sur certaines dessertes, décidée par la compagnie. Sont concernées les routes vers Nouméa, Nassau, Saint-Martin, Punta-Cana, Montpellier, Marseille, Bordeaux, Carcassonne, Cherbourg, et la liaison Nantes-Metz. Ces modalités s'appliquent aussi aux suppressions déjà prévues, telles que Nantes-Toulouse, effective depuis hier, et Orly-Cayenne à compter du 9 septembre.

Aller sans retour. Le deuxième cas prévu est «l'impossibilité de la compagnie d'acheminer ou de faire acheminer le passager à destination», en raison de mouvements sociaux ou d'«aléas d'exploitation». En revanche, la direction ne précise pas quelles solutions elle propose pour ramener à bon port les passagers. Mais on voit mal le gouvernement ne pas se préoccuper du retour des vacanciers.

Enfin, la direction précise, s'agissant des dessertes toujours assurées par la compagnie, que seuls seront remboursés «l