Menu
Libération

Trois repreneurs potentiels en lice pour Air Littoral

Article réservé aux abonnés
L'offre de l'ancien PDG de la compagnie aérienne, Marc Dufour, semble la plus sérieuse.
publié le 29 juin 2001 à 1h24

Montpellier

de notre correspondante

Air Littoral déposera-t-il aujourd'hui son bilan? Depuis mercredi soir, les 1 200 salariés de la compagnie savent que les conciliateurs ont sur leur bureau trois offres fermes de reprise et jusqu'à ce vendredi pour transformer l'essai. Soit précisément quarante-huit heures pour obtenir un avis du comité d'entreprise et signer un accord avec Swissair Group, actionnaire majoritaire avec 49 % du capital. Sinon, ils vivront à leur tour, comme leurs collègues d'AOM-Air Liberté, les affres du dépôt de bilan. Dans le cas d'Air Littoral, les conséquences seraient immédiates. Dès lundi, c'est 17 avions sur 37 qui risquent d'être cloués au sol. Voilà en substance ce que les salariés ont retenu de l'intervention de Marc Rochet, PDG d'AOM-Air Liberté et président du directoire d'Air Littoral, venu, à leur demande, présenter les trois offres.

Schéma. Ils ont compris que pour Air Littoral, le schéma était à la fois simple et compliqué. Simple, car sur les trois offres de reprise, une seule a réellement des chances de se concrétiser dans les quarante-huit heures. Wexford, le fonds de pension américain, au départ exclusivement intéressé par la plate-forme de Nice, soit 415 salariés et 13 avions, n'a pas voulu signer la lettre de «garantie de non-recours» réclamée par les Suisses. Cette offre n'a donc aucune chance avant un dépôt de bilan.

Bruno Allus et Jean-François Cumine, deux consultants de l'aéronautique, ont, eux, encore besoin de deux à trois mois pour