Menu
Libération

Nouvelle saignée chez Philips

Article réservé aux abonnés
Le groupe se sépare de plus de 3000 salariés supplémentaires.
publié le 18 juillet 2001 à 0h06

La situation s'aggrave chez Philips. Le groupe électronique néerlandais a annoncé hier une nouvelle vague de suppressions d'emploi dans ses divisions semi-conducteurs et composants, quelques heures après avoir dévoilé une sévère perte de 770 millions d'euros pour le deuxième trimestre de son exercice. Contre un bénéfice net de 3,604 milliards d'euros sur la même période de l'année précédente.

Le changement est brutal. Entre 3 000 et 5 500 salariés vont en pâtir dans les divisions semi-conducteurs et composants. Les suppressions d'emploi annoncées hier par le PDG du groupe Gerard Kleisterlee, lors d'une conférence de presse à Amsterdam, ne sont pas les premières de l'année. Au premier trimestre, le groupe avait déjà dévoilé un programme d'«allégements» des effectifs de 6 000 à 7 000 personnes.

Au total, sur 2001, ce seront donc près de 10 000 emplois qui auront été supprimés dans ce groupe qui employait, au 30 juin, 212 390 personnes. Entré en fonctions le 1er avril, le nouveau PDG semble suivre le chemin du «dégraissage» souvent emprunté par ses prédécesseurs Jan Timmer et Cor Boonstra. Alors que le premier était surnommé «le Boucher d'Eindhoven» pour sa manière de tailler sans pitié dans les effectifs, le second faisait diminuer de 30 000 le nombre de personnes employées par Philips en l'espace de quatre ans et demi de présidence.

Gerard Kleisterlee en espère une amélioration des résultats de son groupe. Sur l'ensemble de l'année, il parie sur un résultat, hors éléments except