Pendant que les climatologues affinent leurs prévisions climatiques, d'autres scientifiques rivalisent d'astuces pour tenter de modérer le réchauffement. Mais si certaines idées sont prises très au sérieux, elles n'éviteront pas des mesures drastiques pour réduire les rejets considérables des usines, des centrales électriques à combustibles fossiles et des moyens de transport.

Planter des forêts

L'idée de planter des arbres est soutenue par l'administration américaine. Les plantes pompent le gaz carbonique de l'air et piègent le carbone. En phase de croissance, les forêts captent d'énormes quantités de gaz. Mais ces puits de carbone n'auraient probablement qu'un effet à moyen terme. Une fois matures, les forêts dégagent presque autant de CO2 qu'elles en prélèvent en raison de la décomposition des matières organiques. Si la biomasse n'est pas exploitée d'une manière propre, par exemple pour produire du papier qui sera ensuite recyclé ou du bois d'ouvrage, le gaz carbonique finit par retourner d'où il est venu.

Séquestrer le carbone

Le gaz carbonique peut être injecté dans des couches géologiques profondes. C'est ainsi qu'une plate-forme off-shore norvégienne prélève le gaz qui sort du puits de pétrole pour le réinjecter dans le sous-sol. Une technique chère mais rentable en raison des taxes qui pénalisent l'émission de CO2 en Norvège. Une autre méthode, beaucoup plus contestée, consiste à liquéfier le gaz carbonique en le refroidissant, et à le déposer au fond des océans où il po