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Libération

Gayssot mobilise ses troupes pour les ex-AOM-Air Liberté

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Outre Air France, la SNCF et la RATP pourraient les accueillir.
publié le 18 août 2001 à 0h26

Chose promise, chose due. Après s'être engagé, au soir du sauvetage d'AOM-Air Liberté, à ce qu'aucun des employés de la compagnie ne reste sur le carreau, Jean-Claude Gayssot a lancé une grande mobilisation nationale. Le ministre des Transports a annoncé la tenue le 27 août d'une table ronde réunissant Air France, la SNCF, la RATP, la Snecma et ADP, ainsi que les préfets des régions concernées par des escales desservies par AOM-AL. Tous auront pour mission de «favoriser les reclassements».

Bonne nouvelle. En attendant, il reste à finaliser le plan social. Le comité d'entreprise s'est à nouveau réuni vendredi pour faire avancer le pénible ouvrage. On devrait connaître l'identité des licenciés en début de semaine prochaine. La bonne nouvelle, c'est qu'ils ne sont plus que 914 et non 1 405, puisque près de 500 nouveaux départs volontaires ont été décomptés vendredi. Il s'agit de membres du personnel qui ont obtenu ces derniers jours des promesses d'embauche ail leurs, principalement à Air France. Ces volontaires rejoignent 500 autres ex-AOM-AL qui avaient déjà trouvé à se recaser. Le petit millier de licenciés recevra sa lettre de licenciement mercredi. Et, le lundi suivant, le directeur de cabinet de Gayssot réunira donc les entreprises de transport pour «coordonner les reclassements».

Premier sollicité, Air France (37 000 employés), qui a déjà absorbé une bonne partie des départs volontaires. Combien d'autres viendront encore s'ajouter? «Difficile de donner un chiffre», dit-on