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Libération

La liste douloureuse d'AOM-Air Liberté

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Quelque 800 personnes doivent être licenciées.
publié le 22 août 2001 à 0h27

Onze jours de discussions ont été nécessaires pour donner «un visage plus humain à la catastrophe», selon Paul Fourier, délégué CGT. Dans la nuit de lundi à mardi, élus d'AOM-Air Liberté et administrateurs sont enfin tombés d'accord sur les modalités du plan social accompagnant la reprise de la compagnie aérienne. Quelque 800 personnes seront licenciées: 200 pilotes, 30 mécaniciens et plus de 500 membres du personnel au sol.

Promesse tenue. Concernant les critères de sélection, la formule approche ce que prévoit la loi, avec la priorité donnée à l'ancienneté dans l'entreprise, à la charge de travail et à l'ancienneté dans la fonction. La gageure consistait à tenir compte des critères tout en respectant la promesse du repreneur Holco de faire porter la charge des licenciements équitablement sur les populations des anciennes compagnies (AOM et Air Liberté). Objectif atteint avec une répartition des licenciements au prorata des effectifs de chaque compagnie. Par ail leurs, les salariés, quelle que soit leur provenance, bénéficieront du meilleur accord d'entreprise en vigueur dans leur catégorie de personnel (celui d'Air Liberté, en l'occurrence). Holco a joint hier dans le panier quelques mesures: deux ans de tarifs préférentiels sur la future AOM-Air Liberté, un an de mutuelle pris en charge à 100 % et une promesse de priorité en cas de réembauche. «On a bien travaillé», estimait hier Paul Fourier.

Reclassements. Le suspense durera quelques jours encore autour de la liste de 800