En Grande-Bretagne, la fièvre aphteuse n'a pas vraiment pris de vacances. Deux nouveau foyer de la maladie a été découvert dans le comté de Northumberland (nord-est de l'Angleterre), pourtant indemne depuis trois mois. C'est une très mauvaise nouvelle puis que c'est également le huitième foyer découvert dans la région en quatre jours, alors que l'épizootie paraissait partout en voie d'extinction. Aucune raison particulière n'a été avancée pour expliquer ce regain de fièvre. Aussitôt, des mesures «drastiques» ont été prises par les autorités: tous les mouvements d'animaux sont de nouveau interdits dans la zone de sécurité et des contrôles stricts des déplacements des fermiers ont été mis en place.
Contagion. Le cauchemar recommence donc de plus belle pour les éleveurs de cette région: c'est dans ce même comté de Northumberland qu'avait été diagnostiqué, en février, le premier cas de fièvre aphteuse, sur un total de 1 973 foyers officiellement enregistrés jusqu'à ce jour dans le pays. Pendant cette période, plus de 4 millions de bêtes, essentiellement des ovins, ont été massacrées en Grande-Bretagne au nom du principe de précaution. «Les éleveurs sont extrêmement déprimés, très énervés et en ont assez», a tempêté leur syndicat national. De fait, si la maladie se réveille effectivement, la consommation de viande va de nouveau baisser et l'embargo sur la viande britannique, décidé dès le commencement de la crise, devrait être à nouveau prolongé par Bruxelles.
Soucieuse d'un retour