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Libération

Un successeur dans la ligne

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François Chérèque, 45 ans, qui dirige la fédération Santé sociaux depuis 1996, devrait prendre la tête de la confédération.
publié le 18 septembre 2001 à 0h50

C'est peu dire que François Chérèque, 45 ans, est tombé dans le syndicalisme CFDT quand il était petit. Sa carrière de militant syndical ne doit pourtant rien à son père, Jacques Chérèque, qui fut secrétaire général de la fédération de la métallurgie CFDT de 1971 à 1979, avant de devenir numéro deux de la confédération à l'époque d'Edmond Maire, puis préfet de Lorraine en 1985 et ministre délégué à l'Aménagement du territoire sous Michel Rocard, de 1988 à 1991. Aujourd'hui conseiller régional (PS) de Lorraine, il avait quitté toute responsabilité syndicale au moment ou son fils commençait à en prendre. Et dans le syndicalisme, le fils s'interdit de jouer de la notoriété du père.

Educateur spécialisé, François Chérèque a exercé au centre hospitalier de Digne (Alpes-de-Haute-Provence), avant de se retrouver responsable de l'union départementale CFDT. En 1991, il entre dans les instances nationales de sa fédération Santé sociaux. Il en devient secrétaire général en 1996.

«Ligne Notat». Première branche professionnelle de la CFDT avec 113 000 adhérents, la fédération Santé sociaux équilibre ses effectifs entre l'hôpital public, où elle occupe la deuxième place derrière la CGT, et le secteur sanitaire et social privé associatif et lucratif, où elle arrive largement en tête. Depuis plus de dix ans, ses effectifs croissent régulièrement, et sa loyauté à l'égard de la «ligne Notat» se s'est jamais démentie.

Fin négociateur, François Chérèque peut mettre à son actif la conclusion de plu