C'est en principe aujourd'hui à partir de 16 heures que les deux administrateurs nommés chez Moulinex depuis son dépôt de bilan du 7 septembre rendront leur verdict: reprise ou liquidation judiciaire pure et simple. Dans ce contexte de la dernière chance, Fidei, une société foncière, filiale d'une entreprise américaine, spécialisée dans la reprise d'entreprises en difficulté, s'est dit prête hier à faire une proposition de rachat en bonne et due forme. «Notre offre devrait normalement être mieux-disante en termes d'emplois que celle d'un concurrent industriel qui devrait a priori supprimer la majorité des redondances», a indiqué Jean-François Delepoulle, PDG de Fidei, en faisant allusion à l'offre probable de Seb, également sur les rangs pour reprendre Moulinex.

Doutes. Fidei n'est pas tout à fait un inconnu en France: il était candidat à la reprise d'AOM-Air Liberté le 27 juillet mais son offre avait été retoquée par le tribunal de commerce de Créteil. S'agissant de Moulinex, ses intentions ne sont pas encore arrêtées: le groupe ne sait toujours pas s'il déposera un dossier avec des «partenaires» ou s'il jouera pour son propre compte. Jean-François Delepoulle a également dit hier qu'il comptait prendre contact avec l'intersyndicale de Moulinex, mais Thierry Lepaon, le délégué CGT, n'avait «pas encore été contacté».

Seb, premier repreneur potentiel déclaré, ne s'était pas encore déclaré officiellement hier soir. Intéressé par les marques Moulinex et Krups, le groupe français d