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Libération

Un climat propice à la high-tech

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Dans la Silicon Valley, certains secteurs décollent.
publié le 15 octobre 2001 à 1h15

Los Angeles correspondance

Depuis le 11 septembre, John Holland, un chasseur de têtes à Palo Alto dans la Silicon Valley, a remplacé ses fréquents déplacements en avion par des excursions au magasin de photocopies de son quartier. C'est là que cet associé de la prestigieuse entreprise de recrutement Ray and Berndtson mène ses entretiens d'embauche, à partir d'une pièce équipée en matériel de vidéoconférence: «Provisoirement, en attendant que la vidéoconférence soit complètement installée au bureau», explique John Holland. Sa firme fait de «sérieux investissements» dans des appareils de conférence à distance, dit-il, en même temps qu'elle réduit «considérablement les voyages».

Avant les attaques, il arrivait souvent au recruteur de rencontrer trois candidats à l'embauche dans trois villes américaines différentes dans la même journée. Maintenant, il préfère conduire le maximum d'entretiens par caméras interposées. Même si la transmission d'images, par des lignes téléphoniques analogiques ou numériques, ou encore via l'Internet, souffre parfois des limites de la technologie avec des conversations troublées par des images saccadées.

De fait, le climat actuel bénéficie à plusieurs secteurs de la high-tech: «Toutes les compagnies spécialisées dans la sécurité informatique, la sauvegarde et le stockage de données vont voir une croissance de leurs ventes», prédit Jack Kyser, économiste pour l'organisme privé Corporation pour le développement économique du comté de Los Angeles (LAEDC).