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Libération

Bercy consent à brader l'UMTS

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Le prix de la licence de la téléphonie du futur est divisé par huit.
publié le 17 octobre 2001 à 1h17

L'Etat solde l'UMTS. Le prix de la licence du téléphone du futur qui promet photo, vidéo et Internet à gogo sur le mobile, a chuté de 32,5 à 4 milliards de francs (4,9 milliards d'euros à 619 millions). Si bien que le premier (gros) chèque de 619 millions d'euros libellé il y a quinze jours par France Télécom et Vivendi-Universal au profit du Trésor public, sera leur seul paiement au titre du droit d'entrée. Ils ne seront pas quittes pour autant.

Pourcentage. Le gouvernement a convenu qu'ils devront verser un petit pourcentage sur le chiffre d'affaires généré par l'UMTS. Vu le retard de la technologie, ce ne sera pas avant 2004. Cette sorte de «TVA» acquittée par les opérateurs sera fixée dans les quinze jours. Bercy promet déjà qu'il ne s'agit pas de «retrouver les 32,5 milliards de francs (4,9 milliards d'euros)», c'est-à-dire de se rattraper par rapport à un ticket d'entrée bon marché. La décision a été arrêtée entre «lundi soir et hier matin». Et elle a été annoncée par le Premier ministre à l'Assemblée hier après-midi. Jean-Marie Messier, le président de Vivendi-Universal s'est empressé de saluer le geste: «C'est une décision pragmatique, qui donne toutes ses chances à l'UMTS au profit des consommateurs et de l'emploi.» Mieux, c'est une «décision courageuse du gouvernement» a même salué J2M, à propos du prix astronomique d'une licence, arrêté il y a dix-huit mois et qui plombe tout le secteur. Pourquoi cette décision attendue est-elle tombée brutalement hier? «On travail