Luxembourg (UE)
envoyé spécial
La France a longuement bataillé pour pouvoir aider Air France qui a souffert, comme d'autres, des conséquences des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis. Epaulé par l'Italie, l'Irlande et le Portugal, Jean-Claude Gayssot a essayé d'obtenir, hier à Luxembourg, où a eu lieu un conseil des ministres des Transports, que la Commission européenne accepte que les Etats indemnisent leurs compagnies pour les huit jours ayant suivi les attentats (semaine durant laquelle l'accès au ciel américain a été limité). Loyola de Palacio, la vice-présidente de la commission chargée du Transport et de l'Energie, propose, elle, dans sa communication sur «les conséquences pour l'industrie du transport aérien des attentats aux Etats-Unis» soumis aux Quinze, de limiter les aides en cash aux quatre jours de fermeture totale du ciel américain. Le ministre français a fait valoir qu'il a fallu attendre le 19 septembre pour qu'Air France atteigne de nouveau les 16 liaisons quotidiennes (contre 23 avant les attentats).
Cas par cas. Finalement, la Commission a accepté de couper la poire en deux : ce sera quatre jours, mais elle examinera au cas par cas les aides supplémentaires afin de vérifier si elles sont justifiées. Pour le reste, les Quinze ont accepté le «paquet» présenté par la Commission (lire Libération du 10 octobre). Ainsi, ils vont rendre obligatoires les mesures de sécurité préconisées par la Conférence européenne de l'aviation civile ou encore assouplir les règl