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Libération

Un «sauveur» pour Marks & spencer

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Galeries Lafayette reprend les dix-huit magasins français et leurs salariés.
publié le 17 octobre 2001 à 1h17

A force de lorgner sur le trottoir d'en face, les Galeries Lafayette ont finalement cédé à la tentation de racheter leur voisin et concurrent britannique, Marks and Spencer, dont la cessation d'activité avait été brutalement décidée depuis Londres, en mars. En annonçant, hier, un projet de reprise des dix-huit magasins de la chaîne britannique, le groupe français de grande distribution s'est offert de nouveaux espaces pour son empire qui compte déjà les Nouvelles Galeries, le BHV, les magasins de centre-ville Monoprix, et le pôle finances-services Cofinoga. Les Galeries Lafayette étaient le seul candidat en lice depuis la défection, la semaine dernière, du groupe Pinault-Printemps-Redoute, un temps intéressé par une reprise partielle avant de la juger trop chère.

Confidentialité. Sous réserve d'un «avis favorable du comité central d'entreprise (CCE) et des organisations syndicales de Marks and Spencer», l'opération devrait s'effectuer dans les prochaines semaines sous la forme d'une OPA amicale. De son côté, David Norgrove, le directeur international du groupe britannique, qui était présent, hier, lors du CCE, a indiqué «être heureux d'avoir accepté l'offre des Galeries Lafayette». Ces dernières ont imposé un calendrier très serré: le CCE de Marks aura lieu le 24 octobre, et tout doit être bouclé pour le 1er décembre au plus tard. Sans quoi l'offre française, qui n'a pas encore été chiffrée, ne sera plus valable.

Le seul doute concerne les salariés de Marks and Spencer auxquel