Les Etats-Unis n'en finissent pas d'accumuler les suppressions d'emploi. Si l'on en croit le site Internet du Wall Street Journal (WSJ.com), la banque d'affaires et maison de courtage américaine Merrill Lynch se prépare à une vaste restructuration qui pourrait se traduire par la suppression de... 10 000 emplois (sur 68 200) et l'arrêt de plusieurs activités. L'échéance de cette réorganisation, l'une des plus grandes de son histoire, n'est pas précisée. Mais, commente un dirigeant de la banque, cité par l'édition en ligne du Wall Street Journal, «l'environnement des revenus se détériorant, nous avons entamé un examen de toutes nos activités pour nous assurer qu'elles ont une taille adaptée aux opportunités de marché».
Merrill Lynch souffre, comme ses concurrents, de l'effondrement des marchés boursiers depuis un an, et étudie notamment la poursuite de ses activités de courtage dans des pays comme le Japon, le Canada, l'Australie et l'Inde. Le groupe se penche aussi sur ses opérations de gestion d'actifs, de négoce et de banque d'investissement aux Etats-Unis.
Quant aux compagnies aériennes, très affectées par les attentats et le ralentissement économique, elles poursuivent leur restructuration. Pire, certaines d'entre elles pourraient mettre la clé sous la porte en 2002. C'est en tout cas la menace qu'a laissé planer hier le PDG de United Airlines, James Goodwin, si sa compagnie, deuxième du secteur aux Etats-Unis, ne peut pas d'ici là absorber ses pertes. Dans la revue spécial