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Libération

Transport aérien et tourisme: mauvaises nouvelles en série

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Touchés par la crise, les groupes se mettent au régime sec.
publié le 20 octobre 2001 à 1h19

L'inquiétude économique gagne du terrain. Selon un sondage Ifop réalisé pour l'Expansion-LCI, 65 % des chefs d'entreprise français sont inquiets pour la situation économique en France et 35 % des dirigeants interrogés se disent préoccupés pour leur entreprise. En Allemagne, le climat des affaires s'est considérablement dégradé en septembre, dans une économie sur laquelle plane désormais la menace d'une récession. Le baromètre mensuel de l'institut de conjoncture IFO, tombé en septembre à 85 points contre 89,5 points en août, montre que les patrons allemands n'ont jamais été aussi déprimés depuis novembre 1993. Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles et le climat s'en ressent.

Lufthansa

La semaine de quatre jours

La Lufthansa a posé crûment le deal sur la table hier. Depuis une semaine, la compagnie aérienne allemande tire toutes les sonnettes d'alarme. Dimanche dernier, le patron de la compagnie a lancé l'idée de la semaine de quatre jours, qui permettrait d'éviter les licenciements. Mais vendredi, le patron des «activités transport de passagers» de la Lufthansa, Wolfgang Mayrhuber, est monté d'un cran: «La situation de la compagnie est encore plus dramatique que ce à quoi nous nous attendions il y a quelques semaines, a-t-il déclaré. Il nous manque 30 000 passagers par jour. Ce qui représente un manque à gagner de 50 millions d'euros [327,97 millions de francs] par rapport à la période précédant le 11 septembre.» La Lufthansa a immédiatement décidé de retirer 28 avi