Le Pare : le plan d'aide au retour à l'emploi s'adresse à tous les demandeurs d'emploi depuis le 1er juillet. Pour avoir droit à l'indemnité de chômage, il faut avoir travaillé au moins 4 mois durant les 18 derniers mois. L'allocation sera comprise entre 57,5 et 75 % du salaire brut journalier antérieur. La dégressivité (baisse tous les six mois de l'allocation, jusqu'à extinction) a disparu.
Signature : le Pare est présenté comme un «contrat», par lequel le demandeur d'emploi s'engage à rechercher activement un emploi et à donner suites aux offres que lui soumet l'ANPE. L'objectif est d'élaborer pour chacun un projet d'action personnalisé (PAP). En juillet, le Conseil d'Etat a donné raison aux associations de chômeurs et au syndicat Sud : la signature du Pare n'est pas obligatoire pour toucher l'allocation. Mais le code du travail stipule que le demandeur d'emploi doit «activement» rechercher un emploi pour avoir droit aux allocations. Les Assedic disposent de la faculté «d'alerter» l'administration en cas de doute sur l'attitude d'un allocataire.
PAP : le projet d'action personnalisé est l'élément le plus novateur. A travers des entretiens, des bilans de compétence et/ou des actions de formation, il s'agit d'accélérer le retour à l'emploi des personnes concernées, en examinant les types d'emploi qui correspondent à leurs qualifications et à leurs capacités. Deux étapes sont prévues : l'une à 6 mois où doit avoir lieu un bilan de compétence «approfondi», l'autre à 12 mois, à