Rachida, 39 ans, a signé un Pare. Ex-assistante commerciale, elle veut devenir assistante sociale. Mais, depuis le 1er juillet, les Assedic ne peuvent financer que le quart de sa formation.
«Lors de mon inscription à l'ANPE il y a un an et demi, j'ai formulé précisément mon projet de reconversion, qui entrait dans le cadre des allocations formation-reclassement (1). J'ai passé les examens d'entrée dans différentes écoles, en informant régulièrement les Assedic de mes démarches. Et j'ai finalement été reçue à l'IUP de Paris-XIII.
«Mi-juillet, je reçois un document me proposant d'adhérer au Pare. J'appelle et on m'assure, à ce moment-là, que mon projet et ma situation cadrent bien avec l'objectif du Pare puisqu'on manque d'assistantes sociales. Pouvant bénéficier de la non-dégressivité de mes allocations, je signe ce document.
«Quand je me rends à l'ANPE pour retirer mon dossier de formation, je pense qu'il ne s'agit que d'une formalité. On m'explique alors que les formations longues ne sont plus financées. Personne ne peut m'en dire plus, et on me suggère de revenir mi-septembre. J'obtiens avec beaucoup de mal un rendez-vous avec un conseiller le 20 septembre. Celui-ci valide mon entrée en formation, mais il me précise que l'allocation ne me sera versée que pour une durée égale au temps d'indemnisation. Autrement dit, jusqu'en juillet 2002. Pour une formation qui délivre un diplôme d'Etat en trois ans, c'est évidemment insuffisant. Je décide malgré tout d'entamer l'année univers