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Libération

Mike Moore : l'OMC ira à Doha

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publié le 3 novembre 2001 à 1h30

A Genève,

Couper court au suspense. A six jours de l'ouverture du sommet de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Doha, Mike Moore, le directeur général, a tenu vendredi à marteler son credo: «Je vais à Doha, mon équipe va à Doha. Nous nous préparons depuis plusieurs années pour ce rendez-vous, et je suis très impressionné par l'accueil du pays hôte.» Il y a de quoi être impressionné par le comité d'accueil: canons antiaériens, missiles déployés et navires de guerre au large, sans parler de la mobilisation de 5 000 policiers, soit autant que les délégués des 142 pays membres... «Un plan d'évacuation existe», a rappelé le Néo-Zélandais. Reste, pour l'OMC, à trouver un «plan» pour signer un texte final, histoire de lancer un nouveau cycle de négociations commerciales. «Nous avons préparé la meilleure base de travail pour les ministres, dit Moore. Nous n'avons pas cherché à faire des documents consensuels, mais équilibrés.» Au projet de déclaration finale de sept pages s'ajoute un autre projet séparé de déclaration sur la mise en oeuvre des accords de l'Uruguay Round (1987-1994) ­ que les pays du Sud veulent donc «rééquilibrer» ­, puis, en annexe, un texte relatif à la propriété intellectuelle et l'accès aux médicaments essentiels. Ce dernier constitue l'un des écueils (Libération de vendredi). Mais ce n'est pas le seul. Mike Moore a ainsi évoqué les «énormes difficultés» du dossier agricole et les épines liées à l'environnement, «un dossier encore plus difficile qu'avant