C'est l'un des accessoires les plus prisés du moment, la béquille indispensable pour les angoissés de l'Euro, ou les nuls en calcul mental... Le convertisseur en euros. Il deviendra peut-être le must de Noël, c'est en tout cas déjà le gadget publicitaire à la mode. Des grandes marques le font graver à leur effigie, avant de l'offrir à leur personnel ou à leurs clients. On peut s'en procurer gratuitement dans quasiment toutes les banques ­ ce sont parfois de simples cartes hologrammes­ et la grande distribution. Il s'en vend dans le commerce, les stations-service, sur l'Internet, etc. Il en existe de toutes sortes et de toutes les couleurs: en forme de porte-clés, de téléphone, de règle, de stylo, ou même en forme de billet. Ils combinent souvent plusieurs fonctions: convertisseurs calculatrices, multidevise, à double ou à triple affichage, ou avec une option «rendu de monnaie»; les plus élaborés savent même parler ou encore calculer des échéances de crédit. Occasionnellement, ils servent aussi de porte-photos, de tapis de souris ou de ramasse-monnaie.

En braille. Il y en a de toutes les tailles, du format carte de crédit au modèle avec socle à poser sur le comptoir du commerçant. Et pour tous les goûts: livré dans un étui en cuir, ou fonctionnant aux infrarouges pour les technos. Même les aveugles ont leurs modèles: l'imprimerie en braille Ebrec (Edition Braille Recherche Emploi Communication) a mis au point des convertisseurs ad hoc.

Si l'on en croit le dernier sondage CSA-M