Las Vegas. Les habituels néons, lampions et cliquetis incessants des machines à sous. Sirène de police. Un homme a été retrouvé mort chez lui. Le policier déboule, se penche sur le cadavre et en extrait un asticot. Gros plan sur le ver qui se tortille au bout de la pince à épiler. Verdict : «Il est mort depuis une semaine.» Chez les Experts, on vous plonge au coeur de l'action. En plein dans la tendance actuelle du réalisme, le nouveau policier de TF1 veut montrer le «vrai» travail d'une catégorie d'enquêteurs encore peu présente dans les séries : la «Police scientifique». Gil, Catherine, Warrick, Sara et Nick forment une équipe de «Sherlock Holmes modernes». Vêtus de blouses et de gants en caoutchouc, armés de détecteurs d'empreintes dernier cri et de scanners high-tech, ils démasquent un criminel à partir d'une rognure d'ongle et résolvent une énigme grâce à trois grains de poussière. Calés comme pas deux en médecine, informatique, physique, chimie, ils se méfient des dépositions orales et préfèrent «laisser parler les preuves». Produite par le roi de l'action Jerry Bruckheimer (Armageddon, Pearl Harbor...), la série, baptisée CSI (Crime Scene Investigation) aux Etats-Unis, a atteint des records d'audience sur la chaîne CBS. Les spectateurs se sont laissé prendre par le rythme alerte, la réalisation digne d'une grosse production hollywoodienne et, peut-être, l'originalité de l'angle. Ici, la star, c'est la science, du coup, les personnages manquent sérieusement de profonde
Critique
Les flics lèvent le ver
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par Ondine Millot
publié le 24 novembre 2001 à 1h43
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