Cher Wim,
Tout le monde ici se prépare à fêter le nouvel an et l'euro. Au point que certaines machines commencent à afficher du mépris pour le vieux franc! Ainsi, m'étant rendu à Paris en voiture, je l'ai garée, dans le XVIIIe, rue Eugène-Sue, en face d'un horodateur qui a dédaigné ma pièce de 10 francs. Je suis donc parti à la recherche d'un de ses collègues prêts à accueillir ma bonne disposition citoyenne. En vain, les trois horodateurs que j'ai pu trouver dans les environs ne pouvaient recevoir de monnaie et il n'était possible de payer qu'avec une carte. Je n'ai pas de carte. J'ai donc fait mes courses.
Au retour, ma voiture était délicatement décorée d'un papillon. Fort aimablement, le préposé, qui était encore par là, est venu proposer à l'horodateur sa propre pièce qui fut aussi mal accueillie que la mienne. Mais je suis reparti avec mon papillon, car le préposé, probablement vexé de si peu de considération pour son uniforme ou sa fonction, m'a seulement rappelé que je devais avoir un ticket pour stationner, et il m'a donné un renseignement très utile: un horodateur acceptait les francs trois rues plus loin.
Car, ce 3 décembre, les horodateurs étaient déjà «neutralisés», en attendant le 1er janvier où ils reprendront du service avec l'euro! Pour le stationnement à Paris, le franc n'a plus cours. Pour ne pas avoir trop de pagaïe avec la future monnaie, on en crée avec l'actuelle. Si les automobilistes parisiens rencontrent souvent le même problème, à 75 francs le station