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Libération

Les vrais débuts du haut debit

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L'ADSL distance le câble dans l'accès rapide à l'Internet.
publié le 27 décembre 2001 à 2h04

L'Internet rapide sous le sapin? «C'est la première année qu'on me demande des packs ADSL pour Noël.» Ce vendeur d'une agence parisienne de France Télécom n'en revient pas. Le groupe confirme qu'il vend plus de 1 000 accès par jour en France depuis trois semaines. Aujourd'hui, les opérateurs rivalisent de campagnes promotionnelles: affichage et spots radio. Depuis le milieu de 2001, cette technologie, qui démultiplie les capacités de la ligne téléphonique à l'aide d'un modem spécifique, a quitté la rampe de lancement. Le marché évalué par l'Idate, un institut spécialisé dans les télécommunications, à un peu moins de 500 000 abonnés à la fin de l'année (contre 350 000 en juin) est en progression rapide (1). Toutefois, inutile de s'emballer, seuls 7 % des internautes français ont choisi le haut débit. Pour l'année à venir, l'observatoire de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) prévoit 1,3 million d'internautes ADSL.

Décollage dans la douleur. Dans la famille haut débit, la technologie ADSL dépasse désormais celle du câble qui compte 152 000 abonnés à la fin de l'année. Lancées en novembre 1999, les premières offres ont peiné à séduire les utilisateurs. Elles sont encore chères (plus de 400 francs mensuels tout compris) et cantonnées à certaines régions seulement. De fait, avant juin 2001, le câble, moins onéreux et plus largement opérationnel sur le territoire, représentait deux tiers des accès haut débit, contre un tiers pour l'ADSL. C'est exactement l'inverse