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Libération

Tourisme à l'usine

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publié le 21 janvier 2002 à 21h45

La nuit, en Seine-Saint-Denis, on peut buller dans l'imprimerie du Figaro en regardant tourner les rotatives ou suivre le tri de 300 tonnes de courrier au centre aérien postal. Mais le jour, on n'est pas en reste, pour effectuer des visites d'ateliers d'artisanat, des hangars d'avions ou d'usines en tout genre comme celles des petites bouteilles rondes qu'on secoue avant de servir.

Jusqu'en juin, la Seine-Saint-Denis propose à tous et tous les jours, d'aller voir de l'intérieur comment se passe la vie en entreprise (Orangina, Peugeot, Christofle fonderie de la plaine...). Et voilà le travail, c'est plus de 150 visites de sites industriels, d'entreprises, de laboratoires, d'ateliers. Ces balades permettent d'observer des gestes techniques, de découvrir des métiers, de se familiariser avec des techniques de pointe, des processus de production, des travaux de recherche, etc. sans autre mise en scène que les conditions réelles d'exercice des professionnels rencontrés.

Depuis un an, le département Seine-Saint-Denis essaie de se créer une image autour de la culture du travail, en montant des opérations avec les entreprises. Et ça marche. Pour Marie Perivier, du comité départemental du tourisme en Seine-Saint-Denis, «c'est un rythme de visite qui s'adapte à l'entreprise. On rentre au coeur de l'activité sans la gêner. C'est pour cela que l'opération plaît tant aux gens.» Pour être sûr d'avoir de la place, mieux vaut réserver à l'avance. Parmi les stars, on peut noter les studios de d