VAE (prononcez «vahé»)... Il va nous falloir apprendre ce nouvel acronyme, qui signifie simplement «validation des acquis de l'expérience». Un «machin» extrêmement utile, issu de la loi de modernisation sociale, et qui permettra de faire valoir ses années de travail en entreprise pour obtenir un diplôme correspondant à la qualification acquise par l'expérience. Un «truc» bien utile pour discuter de son salaire avec son patron ou pour chercher un autre travail quand celui qu'on occupe ne nous convient plus, ou encore trouver un emploi lorsqu'on en est démuni. Ceux qui ont fait des carrières d'autodidacte savent bien qu'en France les entreprises ont toujours les yeux de Chimène pour tout ce qui ressemble à un parchemin. Pour nous habituer à la VAE, Nicole Péry, la secrétaire d'Etat aux Droits des femmes et à la Formation professionnelle, a lancé une campagne nationale d'information. Les décrets d'application sont encore en cours de rédaction, mais on ne peut, en ces temps d'élections, reprocher au gouvernement de faire de la publicité pour une réforme totalement consensuelle et très attendue. Le gouvernement édite une petite brochure pratique, sur le pourquoi et le comment, avec des exemples qui donneront sûrement des idées à certains. Comme l'histoire de Laurence, 38 ans, qui a démarré sa vie active comme secrétaire dans un grand hôtel, et qui obtient, par la VAE, un BTS hôtellerie-restauration. Cela lui permettra à la fois de changer d'entreprise et d'obtenir un poste d'enca
Parce que votre expérience le vaut bien
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par Hervé NATHAN
publié le 25 février 2002 à 22h23