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Libération

France Télécom et MobilCom tout près d'un accord

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Le français n'aurait pas à augmenter sa participation.
publié le 26 mars 2002 à 22h42

Berlin, correspondance.

Le divorce entre France Télécom et sa filiale allemande MobilCom est quasiment consommé. Après deux mois de batailles sur le financement du téléphone de troisième génération, les deux groupes auraient fini par trouver un accord pour sortir de la crise. France Télécom aurait proposé que Gerhard Schmid, le patron de MobilCom, sorte de l'opérateur allemand en vendant sa participation de 39,7 % à des banques, au prix de 22 euros l'action. «Les discussions sont toujours en cours. Mais aucun accord n'a encore été signé», a indiqué hier en début de soirée le porte-parole de France Télécom. Dans son édition de lundi, le quotidien britannique Financial Times affirmait que France Télécom était même prêt à offrir des actions Orange, la filiale mobile de l'opérateur français, à Gerhard Schmid. Il y a dix jours, le patron de MobilCom a décidé d'exercer son droit de vendre 30 % de ses actions à France Télécom.

Solutions. Mais, depuis lors, l'opérateur français tente de trouver une solution qui lui permettrait de ne pas prendre directement le contrôle de l'opérateur allemand. En effet, aux termes du droit boursier allemand, si France Télécom dépasse la barre des 50 %, il sera obligé de lancer une offre sur le reste du capital, et devra servir les actionnaires minoritaires avec la même générosité. Ruineux. Deuxième inconvénient, si France Télécom devient majoritaire, il devra intégrer le groupe allemand, dont l'endettement est de 6,2 milliards d'euros, dans son bilan.