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Libération

«20 Minutes» demi-accord avec la CGT

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Le gratuit devra utiliser les imprimeries de presse.
publié le 30 mars 2002 à 22h45

«C'est une ouverture vers un règlement du conflit.» C'est avec prudence que le PDG du quotidien gratuit 20 Minutes, Francis Jaluzot, se réjouissait vendredi d'avoir conclu un protocole d'accord avec le Comité inter du livre parisien (CGT). Le protocole n'a, en effet, pas été ratifié par une autre branche du Syndicat du livre, celle des rotativistes et de Paris Diffusion Presse.

Le quotidien a donc parcouru la moitié du chemin. Ce «demi»-accord prévoit que le gratuit, jusque-là confié aux bons soins de Québécor, imprimerie dite de «labeur» et non de presse, s'engage à solliciter des entreprises de presse parisiennes, où le Livre dispose d'un monopole syndical.

Le quotidien, qui s'apprête à lancer un appel d'offres, recherche des propositions techniques et économiques acceptables. Qui seront les postulants ? Des discussions ont déjà eu lieu il y a quelques mois entre le gratuit et le Monde sans pourtant aboutir. Selon certains, le Monde aurait pour ce faire demandé une somme jugée trop élevée. Est-ce vraiment le cas ? Réponse de Jaluzot : «Pas de commentaires.» Deuxième versant de l'accord : concernant sa distribution, 20 Minutes est prêt à s'inscrire dans le système de distribution des Nouvelles Messageries de la presse parisienne (les NMPP, où la CGT est également majoritaire) et à étudier les solutions qui lui seront proposées par cette entreprise (également dans la limite de conditions économiques acceptables). Autant dire que tout n'est pas résolu, la direction des NMPP ref