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Libération

VIVENDI: des cessions de rattrapage

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Le conseil d¹administration a listé les actifs à vendre d¹urgence.
publié le 30 mai 2002 à 23h38

Pour une réunion qualifiée d¹«ordinaire», le conseil d¹administration (CA) de Vivendi Universal a été extraordinairement long. Plus de sept heures de débats, avec une pause déjeuner au milieu! Un vrai marathon. Le conseil d¹administration de Vivendi Universal (VU) qui avait démarré dans la matinée à New York ne s¹est achevé qu¹à 18 heures (minuit à Paris), tant les sujets à examiner étaient lourds.

Plusieurs administrateurs français, tel Henri Lachmann (Schneider), ont participé au conseil en visioconférence depuis le siège de VU à Paris. Certains, comme Serge Tchuruk (Alcatel) et Bernard Arnault (LVMH), qui avaient prévu de longue date des déplacements, avaient donné leur pouvoir. Marc Viénot (Société générale) et Jean-Marc Espalioux (Accor) se sont rendus à New York.

Ce CA a pris un caractère particulièrement médiatique depuis que la question du débarquement de J2M est en jeu. Fragilisé par des pertes de 19 milliards d¹euros et un cours qui flirte avec les 30 euros, Messier a présenté hier un plan de cessions d¹actifs qui pourrait dépasser les 4 milliards d¹euros.

Les deux gros morceaux de ce programme sont la cession de 15 % de la filiale Vivendi Environnement et une possible vente du bouquet satellite italien Telepiù à Rupert Murdoch, qui pourraient rapporter respectivement 1,82 milliard et 1 milliard d¹euros. En dehors de cela, Jean-Marie Messier a été obligé de racler les fonds de tiroirs pour trouver de quoi satisfaire les marchés, qui ne croient plus à la politique de