Vivendi Universal (VU) a annoncé hier la cession du contrôle de Vivendi Environnement en ramenant sa participation à un peu plus de 40 %. Un simple effet d'annonce qui cherche à confirmer la volonté de désendettement du géant des médias et de la communication présidé par Jean-Marie Messier. Selon les termes du communiqué publié hier à l'issue d'un conseil d'administration de VU à Paris, cette opération reste suspendue à la situation du marché boursier. Rien n'est donc fait.
Ce désengagement partiel de la filiale de traitement des eaux va se faire en deux temps avec, d'une part, la cession d'une partie des actions Vivendi Environnement (VE) détenues par VU (environ 15 % du capital) et ensuite, par le biais d'une augmentation de capital à laquelle ne souscrira pas VU, dont la participation sera mécaniquement diluée. Cette deuxième opération a pour objectif de dégager de l'argent frais au profit de VE, qui en a bien besoin.
En annonçant la réduction de la part de son groupe dans le capital de VE, pour 40 %, Messier répète un schéma qu'il a plusieurs fois évoqué, mais, surtout, il agit de façon totalement opposée à ce qu'il avait indiqué lors du dernier conseil d'administration de VU, à la fin du mois de mai. Il avait alors dit qu'il n'annoncerait plus aucune cession d'actifs tant que celles-ci ne seraient pas totalement finalisées. Or, ici, il n'y a rien de finalisé du tout, puisque le communiqué précise bien que la vente des 15 % de VE et l'augmentation de capital ne se feraient