Après être déjà intervenu sur le sujet la semaine passée lors de la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement du G8 au Canada, George Bush est revenu à la charge ce week-end contre les PDG véreux lors de son allocution hebdomadaire radiodiffusée samedi. «Aucune violation de la confiance du public ne doit être tolérée», a-t-il affirmé. «Le gouvernement fédéral sera vigilant et poursuivra les coupables afin de s'assurer que les investisseurs et les employés gardent leur confiance dans les entreprises américaines», a assuré le président américain.
Xerox, WorldCom, Tyco, Enron, Imclone, la liste s'allonge des entreprises américaines et de leurs dirigeants qui ont trafiqué leurs comptes, permettant au passage à leurs patrons d'empocher des dizaines de millions de dollars.
Tous les symboles de l'économie glorieuse des années 90 sont touchés. Martha Stewart elle-même, la papesse du «bon goût» en matière de savoir-vivre et de décoration intérieure pour les habitants des banlieues chic américaines, est atteinte. Il lui est reproché d'avoir vendu des actions de la firme de biotechnologie Imclone juste avant que celle-ci annonce qu'un de ses médicaments n'avait pas reçu d'autorisation de mise sur le marché. Elle est dans ce dossier soupçonnée de délit d'initié alors même qu'elle siège au conseil d'administration de la Bourse de New York.
Selon George Bush, ces «quelques événements néfastes» peuvent «ternir l'ensemble de notre système, fondé sur la libre entreprise». Il y a donc, selon l