Les investissements directs étrangers en France ont un peu résisté à une conjoncture mondiale très dégradée en 2001. Selon l'enquête annuelle de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii), publiée hier, les grands groupes internationaux ont réduit la voilure de leurs projets d'investissement dans l'Hexagone. «En valeur absolue, le nombre de projets d'investissement en France en 2001 n'a pas diminué, avec 558 projets contre 563 en 2000, a indiqué l'Afii dans un communiqué. Toutefois, poursuit l'Agence, les grands projets générateurs de plus de 500 emplois se sont contractés de 82 % alors que les petits projets de 10 à 20 emplois ont augmenté de 30 %.»
En 2001, les Etats-Unis ont été le premier investisseur étranger en France, avec 8 000 créations d'emplois annoncées, devant l'Allemagne et la Grande-Bretagne, détaille l'Afii. Pour cette même année, 13 000 emplois ont été effectivement créés en France, grâce aux investissements directs étrangers, dont près de 50 % par des investissements en provenance de l'Union européenne.
Contraste. L'an dernier, les projets d'investissement étrangers en France ont débouché sur 25 480 annonces de créations d'emplois à trois ans, contre 35 359 en 2000, soit un recul de 28 %, a également précisé l'agence. «On constate malgré tout une baisse de 30 % tant des projets venant d'Amérique du Nord que ceux provenant de l'Union européenne, avec des situations très contrastées, pays par pays : - 51 % pour l'Allemagne, - 52 % pour l'