Après Jean-Marie Messier dans son jet privé entre New York et Paris finalisant des deals financiers, puis J2M pleurant devant le siège parisien de Vivendi Universal (VU) après s'être fait viré, on risque d'avoir droit à un nouvel épisode de la vie hollywoodienne de l'ancien PDG français : J2M devant un tribunal new-yorkais. Jeudi soir, des actionnaires américains de VU, rassemblés au sein d'un collectif baptisé Rosenbaum Partners, ont annoncé avoir engagé une class action, une action en nom collectif, contre Messier et son ancien groupe.
Le PDG de VU est accusé d'avoir menti sur la situation financière de l'entreprise dans la période comprise entre le 11 février date à laquelle les plaignants ont commencé à acheter des actions VU au 3 juillet la démission de Messier. La plainte a été déposée auprès d'un tribunal fédéral de New York par Wolf Haldenstein Adler Freeman & Herz, un cabinet d'avocats spécialisé dans les class actions contre les groupes cotés. Les dommages et intérêts réclamés ne sont pas précisés.
Vivendi ne faisait vendredi aucun commentaire mais, de source proche du groupe, on reconnaissait «que cette plainte allait être une nouvelle source d'emmerdements». Vivendi fait déjà l'objet d'une enquête de la COB sur son information financière. En outre, l'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam), qui s'est fait débouter en première instance, le 28 juin, pour une demande d'expertise du processus de décision au sein de VU, devrait interjeter en ap