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Libération

L'usine à tout faire

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En Alsace, l'entreprise Lilly offre un espace services à ses salariés.
publié le 30 juillet 2002 à 0h32

Fegersheim (Bas-Rhin), envoyée spéciale.

Le garagiste a beaucoup de succès. Surtout chez les dames. «Parce que, pour un garagiste, il explique bien les ennuis de votre voiture», raconte Marie-France Meunier, responsable des «services aux employés» de l'industrie pharmaceutique Lilly de Fergersheim (Bas-Rhin). Le pressing aussi est très apprécié : «Du travail soigné», dit un con naisseur. Depuis juin, on peut également faire réparer ses chaussures, raccourcir une jupe, repeindre sa carrosserie, retirer de l'argent au distributeur automatique. Les prix sont ceux du marché, mais le service se trouve sur place, au sein même de l'entreprise. Dans quelques mois, on pourra compléter son dîner à l'épicerie de dépannage, surfer (gratuitement) sur l'Internet. D'autres espaces attendent leur affectation : au gré des souhaits exprimés, ils deviendront salon de coiffure ou salle de massage...

Bâtiment spécial. Lilly veut promouvoir un concept : l'«usine à vivre», pour les 1 750 salariés que compte le site. L'entreprise a investi 6 millions d'euros dans un «bâtiment de services» de 3 000 m2, sobre, aéré et accueillant. A l'étage, c'est la cafétéria, avec ses bois clairs, ses tables rondes. Au rez-de-chaussée cohabitent le service médical, la salle de repos, une salle d'exposition, le comité d'établissement et, surtout, ces nouveaux services, repassage, pressing ou cordonnerie, ouverts de 7 h 30 à 18 heures. On débar que son panier de chemises à repasser, on le récupère sur place. Il s'agit