A Washington.
Les tribulations de Martha Stewart déchaînent les passions de ses fans. John Small, 40 ans, a même créé un site sur le mode «sauvez les baleines». Il s'appelle «savemartha.com» et le rose est sa couleur favorite. Message : «Combien les dirigeants d'Enron, de Global Crossing et de Tyco ont coûté aux investisseurs ? Vingt milliards de dollars. Combien Martha a économisé en vendant ses actions ? Vingt mille dollars. Dites aux médias de se concentrer sur les vrais méchants et de laisser tranquille Martha.» Le site propose des bobs, des T-shirts, des tasses, tous estampillés : «Save Martha !» Sur son forum, les fans échangent leurs impressions. «Le pilonnage des médias sent la misogynie», écrit Heidi Garofalo. Deborah Smith, elle, souhaite «bon anniversaire» à Martha (le 3 août) : «S'il vous plaît, ne vous en faites pas pour la "mauvaise presse". Vous êtes la seule icône américaine élégante et stylée.» Vito G. raconte qu'il a été épris de Martha le jour où il a vu pour la première fois From Martha's Kitchen («Dans la cuisine de Martha») à la télévision : «J'adore vous regarder cuisiner avec votre extrême virtuosité.»
Ce n'est pas la première fois que Martha inspire les sites web. Plusieurs parodient l'officiel marthastewart.com. Sur mrsmegabyte.com, qui cultive le mauvais goût, une fausse Martha enseigne comment faire des gâteaux aux vers de farine «très protéinés» et propose à la vente des statuettes de cow-boys en bronze. Le site nomartha.com, quant à lui, propose d