Johnson and Johnson, Starbucks, Disney, Revlon, McDo, etc. Comme au lendemain du déclenchement de la deuxième intifada, en septembre 2000, plusieurs entreprises américaines se retrouvent depuis le début de cette année confrontées à une campagne de boycott dans des pays arabes. A l'image de Coca Cola et de McDonald's, plusieurs marques figurent en bonne place sur la liste noire des entreprises. Dont la chaîne de cafés Starbucks, parce que son président, Howard Schultz, avait reçu en 1998 une distinction d'une fondation israélienne très critique contre Arafat, ou la chaîne de fast-food Burger King, qui avait ouvert un restaurant dans une colonie israélienne en Cisjordanie.
Tangage. Cité fin juin par le quotidien britannique The Independent, un responsable d'une compagnie basée au Koweït et représentant de marques comme Pizza Hut ou le glacier Baskin Robbins sur l'ensemble du Moyen-Orient a confirmé que les ventes des produits américains avaient sérieusement tangué, notamment après l'opération «Rempart» de réoccupation de la Cisjordanie par l'Etat hébreu, en avril. Certaines marques avaient ainsi accusé des pertes de 45 % en Jordanie ou 40 % en Egypte, alors que, dans plusieurs pays, des McDonald's ont été saccagés. «Il y a plutôt eu un boycott sur les produits de grande consommation fabriqués sur place et beaucoup moins sur les biens importés des Etats-Unis, explique un diplomate français en Egypte, un des pays où l'hostilité s'est exprimée le plus intensément. Ce qui est assez