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Ça peut vous arriver bientôt.

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Des expériences virtuelles sont actuellement en cours. Inventaire.
publié le 16 septembre 2002 à 1h01

Santé

En chirurgie, on peut reconstituer une salle d'opération en 3D pour pratiquer des jeux de rôles pendant une intervention. Grâce aux technologies haptiques, des interfaces qui procurent des sensations par le toucher, et notamment le retour de force, on peut s'entraîner à des exercices de réanimation sur des mannequins, etc. Les kinés du futur seront peut-être formés sur des mannequins virtuellement opérés des ligaments croisés. Ces mannequins bourrés de capteurs réagissent aux gestes du praticien, surtout quand il leur fait virtuellement mal. Dans un autre domaine, des chercheurs australiens et américains testent la réalité virtuelle pour soigner les phobies ou la schizophrénie...

Usinage

A Laval, l'Afpa expérimente un prototype pour la formation d'usineurs. Phantom est un ordinateur relié à un bras à retour d'effort. Le simulateur guide le stagiaire en lui faisant ressentir les réactions de l'outil et de la machine. «L'idée : se rendre compte des efforts à fournir pour usiner une pièce, de la force en jeu sur la machine», explique Bernard Nison, formateur mouliste.

Industrie

Chez Clarté, entreprise à l'origine du SAS Cube, on imagine de multiples applications à cette salle où l'on projette un environnement virtuel sur trois murs, le sol et le plafond. Par exemple : développer un logiciel qui mettrait un futur grutier en situation professionnelle afin qu'il se débarrasse de sa trouille du vide. Lors de ces manipulations virtuelles, il aura la sensation d'être dans la cabine