Evelyne fêtera ses un an de Pare en février. Partie le coeur léger à l'assaut des formations que le nouveau dispositif laissait miroiter, cette journaliste de 34 ans spécialisée dans les nouvelles technologies savait ce qu'elle voulait. «Lors de mon premier rendez-vous à l'ANPE, j'ai demandé d'emblée à suivre un bilan de compétences. Pas de chance, c'est réservé aux demandeurs qui ont plus de six mois de chômage.» A sa demande, son dossier est transmis à l'Apec, chargée de la recontacter pour une prise de rendez-vous dans les quinze jours. Le coup de fil est rapide mais le rendez-vous fixé pour dans un mois. Ce sera le début d'une partie de ping-pong avec l'ANPE. Car, si l'Apec accepte de lui remplir un formulaire de demande de bilan, les adresses des centres spécialisés, des cabinets extérieurs, sont à l'ANPE. Retour à la case départ pour trouver cette fameuse liste des centres homologués. La conseillère ANPE s'arrache les cheveux. «Elle ne comprenait rien au formulaire Apec, tout était à refaire. Puis elle a voulu m'inscrire au centre le plus proche de chez moi alors que je voulais celui qui soit le plus spécialisé dans mon métier. Elle n'a jamais voulu me montrer cette liste. J'ai laissé tomber.»
Evelyne s'oriente sur une formation pour changer de métier au sein de la presse, «mais je n'étais pas au chômage depuis assez longtemps pour prétendre à une prise en charge». Finalement, à l'agence pour l'emploi spécialisée des journalistes, on lui conseille de prendre contact ave