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Dans l'Hexagone, un marché automobile immobile

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Ventes atones et recul des françaises en septembre.
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publié le 2 octobre 2002 à 1h15

Septembre est mieux qu'août, mais août avait été tellement pourri qu'on ne peut se réjouir vraiment. Avec une «microcroissance» de 0,2 % des ventes de voitures sur septembre, le marché automobile français rompt avec quatre mois de baisse (-18 % en août). Mais, à jours ouvrables comparables, les immatriculations de septembre représentent une baisse de 4,6 % par rapport au même mois l'an passé. Un recul comparable avec la tendance des neuf premiers mois (-4,7 %).

«2002 n'est pas un long fleuve tranquille», a sobrement commenté un porte-parole du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) qui a une seconde raison de déprimer : les marques les plus touchées par la morosité de septembre sont françaises. Si les trois voitures les plus vendues du mois sont la Renault Clio et les Peugeot 206 et 307, la part de marché des marques françaises a reculé de presque trois points à 60,1 %. Les ventes de Renault ont baissé de 4,5 %. Les immatriculations de Mégane sont au point mort, dans l'attente de la nouvelle version de la berline, commercialisée en France le 12 octobre.

Dans le haut de gamme, la Vel Satis est repassée devant la Peugeot 607, mais Avantime ne s'est vendue qu'à 87 exemplaires sur le mois. PSA recule de 4,3 %, surtout tiré par Citroën (-9 %) tandis que Peugeot est resté stable. Les bénéficiaires du marasme sont les étrangers (Ford, DaimlerChrysler et BMW), et surtout les marques japonaises (+32 %). La palme à Toyota, qui enregistre une hausse de 41,3 % de ses vente