L'important avec la nouvelle Skoda Superb Pack Limousine, c'est ce qu'il y a à l'intérieur. Les chalands qui tournent autour de cette grosse berline rutilante ce vendredi midi au Salon de l'auto ne le savent pas forcément. Normal, les portes de cette «grande routière» faite pour ceux qui n'ont pas les moyens de rouler Mercedes (c'est 25 % moins cher) sont fermées : «Ce modèle est un prototype, c'est pour ça que je n'ouvre pas les portes à tout le monde», explique fièrement le responsable du stand. Il finit par s'exécuter, a juste le temps de glisser que le modèle a «un empâtement de 106 et un V8 devant» et c'est la ruée. «J'aurais jamais cru que Skoda faisait des voitures comme ça. D'habitude c'est de la crotte, mais là, pour des Tchèques, chapeau», déclare une dame. Qui semble ignorer le très ancien savoir-faire de la marque en matière de fiabilité : pendant la Deuxième Guerre mondiale, les chars Skoda ont été très largement utilisés par l'armée allemande, qui appréciait leur robustesse. L'allemand Volkswagen a repris le constructeur tchèque en 1991 quand il ne fabriquait plus que des pots de yaourt à moins de 6 500 euros pièce. Autre temps autres moeurs, et voilà donc Skoda Superb «Pack Limousine». L'intérieur donc, qui n'a plus rien à voir avec celui d'un char, n'est pas non plus identique à la Skoda-Superb-mais-de-base. Car la série «Limousine» est dotée en série d'une arme secrète pour apprenti nabab et/ou grabataire de luxe : c'est l'option «trappe avant-allonge-tes-ja
«C'est pour quand on est malade ?»
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par Frédéric PONS
publié le 12 octobre 2002 à 1h24
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