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Libération

Finaref: le crédit à la consommation a la cote

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Le numéro 3 du secteur gère les cartes de fidélité et de crédit de PPR.
publié le 22 octobre 2002 à 1h30

Finaref est un excellent parti. D'abord parce que, foin de la morosité, le marché du crédit à la consommation est en bonne forme. Il s'achemine vers une croissance de 5 % en 2002, comme en 2001. Certes, les ménages français ne sont pas aussi accros au crédit que les Allemands ou les Anglais, mais, selon Cetelem, le leader du marché, «ils sont en train de retrouver le niveau d'endettement des années 90». Cetelem est fier d'afficher 6 % de croissance en 2001. Sa carte Aurore est entre les mains de 10 millions de Français et de 3 millions d'Européens. Pour doper son activité, il s'est implanté en quelques années dans 21 pays en Europe. Sofinco, le numéro deux, se porte aussi à merveille : le total des financements accordés en 2001 a explosé de près de 12 %. Et il n'entend pas s'arrêter en chemin. Non content d'afficher d'appétissants taux de croissance, le secteur affiche des marges à faire pâlir d'envie.

Marges. En 2001, la marge d'exploitation de Finaref, numéro trois au coude à coude avec Cofinoga (Galeries Lafayette), atteignait déjà 34 %. Elle a bondi à 37 % au premier semestre. «Mieux que la division Gucci, pourtant grande championne de la marge !», remarque un financier. Cetelem n'affiche, lui, qu'une marge très enviable de 31 %.

De quoi, si la mise en vente est confirmée, susciter l'appétit de ses deux gros concurrents. Le fonds de commerce de Finaref, c'est la gestion des cartes de fidélité et de crédit des enseignes du groupe PPR. A l'actif de la reine du revolving (cré