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Libération

Fourtou essore Vivendi Universal.

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Le groupe vend sa filiale environnement pour garder Cegetel.
publié le 8 novembre 2002 à 1h42

Jean-René Fourtou ne sait pas encore s'il va opter pour le téléphone. Mais le patron de Vivendi Universal (VU) est sûr d'une chose : il n'aime plus l'eau. Et il veut se débarrasser totalement de la participation qu'il possède dans Vivendi Environnement (VE), en vue de prendre, peut-être, le contrôle de Cegetel, sa filiale à 44 %, qui fait l'objet d'une offre hostile du britannique Vodafone. L'annonce est maintenant officielle, car cette décision avait déjà filtré (Libération du 30 octobre). Dans un communiqué publié hier soir, VU explique ainsi qu'après approbation de son conseil d'administration, réuni le 29 octobre, il «envisage de céder de gré à gré la moitié de sa participation dans Vivendi Environnement, à un nombre limité d'investisseurs». Soit 20,2 % du capital de VE, dans un premier temps. Les mêmes investisseurs, non précisés, ayant la possibilité, ensuite, de doubler leur participation : «A chaque action cédée serait attachée une option irrévocable d'achat d'une autre action Vivendi Environnement, exerçable à tout moment jusqu'au 21 décembre 2004.» Au terme de cette opération, VU ne détiendra plus une seule action VE. L'entreprise a, par ailleurs, finalisé hier la vente de ses activités éditoriales américaines Houghton Mifflin pour 1,7 milliard d'euros.

«Mauvais souvenirs». Voilà donc annoncée la fin d'une époque, celle de la Générale des eaux, qui arrose des milliers de communes françaises, mais s'occupe aussi des déchets ou des transports, devenue ensuite Vivendi,