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Libération

Bouygues-Orange: la fluidité face au foisonnement

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Comparatif des mobiles nouvelle génération.
publié le 16 novembre 2002 à 1h48

Douché par les déboires du WAP (lire encadré), Martin Bouygues, le patron de l'opérateur éponyme, a opté pour la simplicité de l'i-mode. Orange, en revanche, a choisi la complexité de Windows. Vertus et handicaps des deux services multimédias sur le mobile.

Services

Sur i-mode, la navigation se fait sans boussole. D'un service à l'autre, la même touche produit les mêmes effets. Les basiques (itinéraires, informations, météo, banque en ligne, cours de Bourse, jeux et sonneries, etc.) sont au rendez-vous et d'autres, plus inattendus, comme Astralia, un site de tarot, ou Marmiton, sur les recettes de cuisine... Météo France, l'AFP, AlloCiné, le Guide Michelin ont créé des services i-mode. Si la vitrine est appétissante, il faut payer pour voir. Au rayon infos, par exemple, Le Parisien ne propose qu'un article ou deux en accès libre. Il faut ensuite s'abonner (1,40 euro par mois). Idem chez Reuters (2 euros) ou aux Echos (3 euros). Le temps n'est pas plus généreux. Chez Météo France, la superbe carte nationale avec soleils jaunes ou petits nuages gris, est gratuite. Pas la prévision locale.

Plus de 80 services sont déjà accessibles. Bouygues a su convaincre que son modèle de partage des recettes (86 % du montant des abonnements sont reversés aux éditeurs) est le plus généreux. Les pages s'enchaînent avec fluidité. Heureuse surprise, contrairement au WAP, on peut lire d'une traite un article sans avoir besoin de cliquer toutes les cinq lignes.

Le mobile Orange campe aux antipodes.