«Si j'échoue depuis deux ans à retrouver un emploi, c'est à cause de mon niveau d'anglais : lu, écrit, parlé.
Or, 80 % des postes de commercial pour lesquels j'ai postulé exigeaient un anglais courant ou bilingue.
Chaque fois que je tente ma chance auprès du cabinet de recrutement M., le consultant me fait clairement comprendre, après un court entretien en anglais, que mon niveau en langue est trop faible. Lorsque j'étais attaché commercial chez EMI, j'envoyais des mails en anglais, je me débrouillais.
Et quand il m'arrivait d'avoir des difficultés de compréhension au téléphone, je me faisais confirmer
par écrit.
Sur le site Internet de l'Apec ou sur cadre emploi.fr, lorsqu'il est précisé anglais courant je n'envoie même plus de CV. Pour acquérir un niveau d'anglais courant, il faudrait que j'aie le temps et la possibilité de suivre une formation longue en anglais commercial. Pas évident quand on est chômeur de longue durée avec une famille à charge. J'ai pourtant suivi un stage de perfectionnement en anglais fin 2000.
Mais ce n'est pas suffisant et puis les langues, ça s'entretient. Du coup, je vais être obligé de revoir mes exigences à la baisse en termes de profil et même de rémunération.
Il va falloir que je revienne à un travail de commercial de terrain. Je suis prêt au besoin à postuler à un poste d'agent de comptoir. En sachant que même pour un travail de loueur de voitures, je ne suis pas sûr d'avoir le niveau.
C'est la faute à La Fayette, qui a laissé l'anglais
comme langue