Voilà, c'est bouclé. Hier soir, Vivendi Universal a annoncé la cession d'une partie (20,4 %) de sa participation dans Vivendi Environnement à EDF et plusieurs institutions financières, dont la Caisse des dépôts et consignations (CDC), la Caisse nationale des Caisses d'épargne, l'assureur Groupama, Axa, Generali et plusieurs banques françaises comme la Société générale, le Crédit Lyonnais et BNP Paribas, au prix unitaire de 22,5 euros par action.
Dettes. On savait que l'affaire était dans les tuyaux. Mais il manquait la liste complète des nouveaux actionnaires, leur accord ferme et le prix de cession. C'est donc chose faite. L'opération, qui sera réalisée le 24 décembre, rapportera environ 1,856 milliard d'euros à Vivendi Universal. Elle permettra en outre au groupe dirigé par Jean-René Fourtou de ne plus afficher dans ses comptes «qu'une» dette nette totale de 14 milliards d'euros fin 2002, contre 37 milliards auparavant incluant les dettes de la filiale environnement.
«Dans la continuité des engagements antérieurs» pris par Vivendi Universal, les nouveaux actionnaires de VE se sont engagés à conserver leurs titres Vivendi Environnement jusqu'au 21 décembre 2003. VU ayant attaché à chaque action une option d'achat, ils pourront, jusqu'au 23 décembre 2004, acquérir à tout moment 20,4 % supplémentaires du capital de Vivendi Environnement, au prix cette fois de 26,50 euros par action.
Et si les options sont réalisées dans leur intégralité, Vivendi Universal, qui touchera un peu pl